Médecins et chirurgiens
Lo Russo, facer à la chirurgie pour la joie de se retrouver
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5 mois agoon
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Redazione«C’est un moment de renaissance et c’est un honneur pour moi de vivre chaque fois ce moment où l’on enlève les langes»
Giulia Lo Russo, spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive
Le processus de réaffectation de genre est une longue période de transition, souvent ponctuée de querelles bureaucratiques et de longs temps d’attente. Mais c’est aussi un chemin qui permet aux gens de retrouver la joie de vivre dans le bon corps pour eux. Giulia Lo Russo, spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive, est une experte en chirurgie de réattribution de genre, en particulier dans la construction de la poitrine masculine pour les personnes AFAB (Assigned Female At Birth).
Comment fonctionne la chirurgie de réattribution de genre

Le processus d’affirmation du genre est un processus long et qui nécessite une équipe multidisciplinaire de soutien complet à la personne, des psychologues aux endocrinologues en passant par les chirurgiens plasticiens. Mais tout dépend des choix de ceux qui font face au processus : aucune de ces étapes n’est obligatoire et chaque personne fait ses propres choix en fonction de son inclination.
Souvent, cependant, ceux qui effectuent la transition effectuent une intervention chirurgicale pour se sentir plus à l’aise avec son corps. «Habituellement, la première intervention qui est faite aux personnes AFAB est celle de la mastectomie et création de la poitrine masculine, parce que c’est l’intervention qui adapte le plus le corps à la personne», explique Lo Russo. «Chez les personnes AMAB (ndr. Assigned Male At Birth), la mastoplastie additive n’est pas nécessairement la première intervention, notamment parce que la thérapie hormonale donne un certain volume mammaire qui peut être suffisant pour certaines personnes» spécifique.
«Il y a aussi d’autres interventions pour ceux qui les veulent», poursuit le docteur, en expliquant qu’elles ne sont pas toujours effectuées parce qu’elles sont douloureuses et qu’elles ont beaucoup de complications. «L’opération de création du néovagin et de la vulve est décrite par les patientes comme très douloureuse», affirme-t-il. «La phalloplastie est également une opération difficile». Cela explique pourquoi certaines personnes choisissent uniquement des interventions d’affirmation de genre avec moins de complications, car elles sont suffisantes pour se sentir à l’aise avec le corps et vivre une vie pleine.
La joie du réveil
Le Russe raconte avec beaucoup de fierté les réactions qu’ont ses patients qui, après ses opérations de mastectomie, se retrouvent finalement dans un corps qui leur appartient. «C’est un moment de renaissance et c’est un honneur pour moi de vivre le moment où l’on enlève les bandages», raconte la chirurgienne. «Avoir la possibilité d’embrasser quelqu’un sans l’inconfort d’un sein, ou pouvoir aller à la mer, se déshabiller, porter des débardeurs sans le très ennuyeux binder semble banal mais ce n’est pas le cas».
L’opération n’est pas particulièrement difficile et dure généralement une heure et demie, donnant immédiatement d’excellents résultats. «Les patients sont heureux immédiatement; ils se réveillent avec une grande joie» poursuit Lo Russo, qui fait ce métier aussi pour cultiver une relation durable avec ceux qui choisissent d’affronter ce parcours. «Quand après un an nous devons nous saluer parce que les contrôles de routine ne sont plus nécessaires, c’est toujours un adieu déchirant».
Ce qui aide les patients, bien sûr, ce ne sont pas seulement les chirurgiens, mais aussi les familles qui, selon elle, ces dernières années ont tendance à être plus de soutien aux personnes qui entreprennent ce chemin. «Celui qui accompagne les patients est beaucoup plus serein qu’il y a quelques années. Il y a par exemple des mamans qui apportent un ruban au lit ou un cadeau au réveil» dit Le Russe. «La société avance heureusement beaucoup».
Quand commence le parcours?
L’âge auquel commence un parcours de transition est un sujet très débattu et très ressenti par la communauté médicale. «Dans le passé, toutes les personnes de plus de trente ans venaient à moi», rappelle Le Russe. «Maintenant, il y a aussi des personnes très jeunes, même des personnes de dix-huit ans. De plus en plus de jeunes viendront, mais pas pour une question de mode», insiste le docteur. Ce qui a changé, en effet, c’est la conscience de la société et la façon de voir les personnes, non plus enfermées dans des stéréotypes sociaux mais des personnalités indépendantes, chacune digne de droit au bonheur.
«Plus on commence tôt, plus on évite un très long parcours douloureux qu’est l’attente, l’attente de réaliser et d’accepter cette situation, d’abord avec soi-même et ensuite avec les autres», conclut Lo Russo. Parce qu’un chemin de renaissance est un chemin long, qu’il faut aborder avec le calme nécessaire mais qu’il faut commencer tôt, afin de donner aux patients le corps qu’ils désirent et qu’ils méritent.
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